une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







mercredi 23 février 2011

Où sommes-nous ? Nous avons légèrement bougé. Nous avons échangé une marina ultra moderne, contre un ponton sur le Tage treize milles en amont.
Nous sommes les seuls étrangers, cependant nous sommes en situation régulière, donc nous ne serons pas expulsés. Nous avons eu l’occasion de papoter avec des portugais, alors qu’au parc des nations, nous croisions aussi de nombreux autochtones, mais notre trajectoire ne nous permettait jamais de converser.
Nous n’avons pas internet au bateau, donc je suis obligé de m’alcooliser dans un café. Vivien reste sobre, en savourant un Fanta, boisson internationale.
Je découvre aussi la façon dont j’aimerais voyager. Prendre le temps, et ne pas me fixer des challenges qui ne correspondent plus du tout à mon état d’esprit. Je pense qu’il est possible de voyager doucement et longtemps, au fil des envies et des rencontres.
Dans deux jours, nous serons nombreux à bord du bateau. Toute la famille atterrit à Porto, alors que nous sommes à Lisbonne. Cherchez l’erreur.


Les oeuvres de Vivien


Après une dure traversée de rivière, le casse croute.

Une femme de ménage

Non ! La métamorphode de Vivien

Avel Vat admirant le panorama.

Je suis constipé du cerveau









J'arrête de suivre mon fils, les chemins qu'il emprunte sont trop périlleux,
avez-vous vu le résultat? les cheveux blancs.


Après le blog, le réconfort

jeudi 17 février 2011

Quelques photos diverses et pas variées.


Tsunami!!!mon pére ne voulait pas aller en dessous.



Après un terrible effort de destruction sans grands succés, la vague s'effondre et retourne dans son élément natal pour repartir à l'assaut.







Bloqués au port, depuis deux mois, par une terrible tempête qui n’a pas cessé d’empirer, nous profitons d’une accalmie, pour sortir et prendre des photos d’une mer enfin acceuillante.

Je suis terriblement désolé pour la petite bulle qui semble avoir grossie. Malgré un nettoyage de l’objectif de l’appareil. Je n’ai pas atteint mon objectif, dont l’objectif était de débarrasser l’objectif de ses impuretés.
Je surveille de très près la bulle. Je soupçonne mon appareil d’avoir eu des relations avec un autre. Peut-être est-il enceinte? Si jamais il s’avérait que mon diagnostique soit exact, les personnes intéressées par des bébés appareils seraient priées de laisser un commentaire. Je ne prendrai pas un plaisir particulier à noyer les petits. Vivien ne veux pas que je les euthanasie.

Vendredi en huit, nous serons nombreux à bord. Il risque d’y avoir une mutinerie. D’ailleurs, si  vous pouviez m’aider, cela m’arrangerait. Comme convenu, Anneso me rejoint avec Louise. Comme convenu, la mère de Vivien me rejoint avec Ninon. Le petit grain de sable qui risque d’enrayer leurs vacances est que, ni l’une ni l’autre, ne savent que l’autre débarque. Courageux, je n’ai pas osé les prévenir. Je sais, vous pensez que je vais passer un mauvais quart d’heure. Ne soyez pas inquiet, j’aurais pris la poudre d’escampette.





Suivez-moi, je vais me baigner

BOUM!!!

Alors ! Vous venez vous baigner?

The twilight wave;/la vague du crépuscule

Alerte à la vague ! Tirez-vous!



Attention au shooté!!!

Bouh!!!
(Si vous regardez bien, on voit une créature accoudée  à la falaise)

J'ai insisté pour sortir en mer mais ni mon pére, ni notre compagnon de ponton n'ont voulu!
Allez savoir pourquoi!



P.S.: Vous pouvez cliquer sur les photos pour les aggrandir.

Légende: Vivien
Texte: Fred
illustration: l'appareil photo
Ce dernier paragraphe: Vivien
I am the BEST!

lundi 7 février 2011

Article sans titre

Oisiveté, mer de tous les vices. Déjà pour commencer j’écrirais, oisiveté, océan de tous les vices. Je dénonce ce mensonge. Je m’insurge contre cette cabale. Je baigne dans l’oisiveté depuis quatre mois, à défaut de baigner dans l’océan atlantique. Je certifie que je n’ai attrapé aucun vice. La seule chose que j’ai attrapée est un maquereau et une bronchite.
N’écoutez pas tous ces donneurs de leçons, ces moralistes bien-pensants, ces intégristes de l’esclavage, ces grenouilles de bénitiers, ces philosophes hypertrophiés du cerveau, ces syndicaliste obtus, ces auvergnats trop nombreux et moi-même.
L’oisiveté  est un vecteur de valorisation d'une invention du siècle dernier. Nous dénommerons cette science, philosophie du tri sélectif. Elle permettra d’appliquer à l’homme, un des plus beaux concepts de la technologie. Je schématise pour les parents dont leurs enfants auraient absorbé toute l’intelligence. L’oisiveté permet de trier nos propres fondamentaux et de les répertorier par priorité. Vous y comprenez quelque chose, j’espère. Tant mieux pour vous, car moi, je suis dépassé.
Prenez les fonds d’un manteau. Je suis écœuré, mon logiciel n’a pas corrigé l’énorme faute ! Prenons l’hygiène. Elle est considérée comme un principe fondamental. Erreur ! L’oisiveté  permet d’être conscient du superflu d’un tel principe. L’hygiène au tri sélectif.
Un autre fondamental, le respect d’autrui. L’oisiveté, là aussi est catégorique. Il n’y a pas d’être semblable, chaque individu est différent. Il faut assumer notre différence. Une petite vieille n’arrive pas mettre sa valise dans le train, et bien qu’elle ne prenne pas le train. Une femme enceinte désire s’assoir car elle est épuisée. C’est son problème, elle n’avait pas à se faire engrossé par le premier venu. Un gros costaud me regarde méchamment parce que mon caddy est plein, je le laisse passer. Et hop au tri sélectif
Un troisième pour le fun. La générosité. Pardon, je viens d’apprendre qu’elle ne fait plus partie des principes fondamentaux qui régissent notre société dite moderne.

Pour l’hygiène, Vivien en avait découvert le superflu avant moi.
 Vivien me supplie de retirer cette phrase du message. Je suis un peu embêté car c’est (était, si je la supprime) la seule phrase sensée de cet article

tout le Portugal est pavé ainsi.

Le bus qui nous emmène au centre ville de Lisbonne



Vivien refuse que je le prenne en photo

Je peux tout photagraphier sauf la tête

Cette gargouille est perchée à dix mètres de hauteur. Elle assiste à mes efforts désespérés
pour prendre Vivien en photo. Pleine de bonne volonté elle m'aide.

Malheureusement, elle ne ramène qu'un morceau.



Ne me prenez pas pour un nain culte. La vraie phrase est : l’oisiveté est mère de tous les vices. Comme d’habitude quand il y a un couac dans l’éducation, c’est la mère qui est responsable. Heureusement pour nous les hommes, que la mère de la psychanalyse était un homme.