une petite précision s'impose


Ce blog de voyage, conçu pour raconter notre périple en voilier, s’est transformé progressivement en un blog hébergeant des articles hétéroclites. Ils sont les récits d’autres périples, plus cérébraux que physiques.
Ma compagne préfère ce style de voyage. Une préférence extrémiste, je suis enfermé à double tour dans un cabinet noir. Seul un clavier lumineux me permet de communiquer avec le monde extérieur.







dimanche 23 octobre 2011

Miss

La trêve matinale se termine, les enfants se réveillent.  Ce matin, je me suis octroyé une grasse matinée ; mon corps a quitté son nid aux alentours de èh’(… Oups ! 7h45. Quand j’appuie sur la bonne touche, l’horaire est plus lisible. Je n’ai donc pas profité longtemps du calme.
Ce week-end nous sommes citadins. Nous avons eu la flemme de faire les valises. Avel Vat, tu patienteras un peu.

Hier, le hasard de la vie et les multiples rebondissements du destin m’ont propulsé dans une grande pièce en la mairie de Beauvais. Dans ce salon se trouvaient une future miss picarde et de nombreuses prétendantes.
Le loup de Tex Avery qui sommeille en moi s’est…est resté de marbre. Serait-ce  la sonnerie de ma libido érodée par l’âge qui manquerait de puissance ? Peut-être.
Sincèrement, j’étais déçu. Je les ai trouvées insignifiantes, ternes, fades et surfaites. J’étais le seul représentant de la virilité à avoir une telle analyse. Les loups de mes congénères hurlaient à l’unisson. Je suis vache. Elles étaient belles, mais leur beauté était trop neuve. Elles manquaient de patine, de relief, d’histoire. De plus, la circonstance du moment ne permettait pas à la beauté de s’exprimer, elle était dénaturée afin de correspondre aux critères esthétiques « normées » et télévisuelles. Dommage, présentées dans leur jus, elles auraient eu plus de chien. Et probablement, mon loup se serait réveillé.

jeudi 20 octobre 2011

les dangers de la distraction

Oh là ! J’ai encore oublié le blog. Quel égoïste ! Heureusement qu’il n’est pas vivant. Il serait mort de faim. Je commets les mêmes erreurs que dans mon précédent métier.
A l’époque, c'est-à-dire il y a fort longtemps, je possédais un club hippique. Ce club avait la particularité d’héberger des équidés : ongulés quadrupèdes à quatre pattes. Ils marchaient sur leurs ongles sans les casser. Vous, les nanas aux ongles longs et manucurés, essayez de les imiter, vous comprendrez mieux la prouesse de leur démarche. 
J’hébergeais donc des chevaux et des bébés chevaux qui s’appellent des poneys. Ces étranges animaux vivaient dans des box et étaient dépendants de moi pour les soins et la nourriture : ce qui causa d’ailleurs leur perte.
J’étais et je suis toujours d’un naturel distrait. Il m’arrivait de m’absenter plusieurs jours en oubliant l’existence de mes hôtes. Heureusement que mon inconscient palliait cet état amnésique. Il me réveillait brutalement en pleine nuit et hurlait à l’intérieur de la boite crânienne : tes chevaux !
A la suite de cette interruption de sommeil, je m’asseyais en murmurant : merde, les chevaux.
J’abrégeais donc mes vacances et rentrais dare-dare aux écuries. Je trouvais les lieux en désordre. Certains chevaux affamés avaient explosé leur porte et avaient trouvé le stock de nourriture. D’autres moins vindicatifs étaient restés dans les box, attendant qu’une bonne âme ou que la main de Dieu prenne en considération leur détresse.
Les premiers temps, mes absences étaient relativement courtes, puis en vieillissant, mon inconscient devint aussi distrait que mon conscient : je ne me réveillais plus en sursaut.
Ma dernière absence a été fort longue. Je le présume, car à mon retour les chevaux tenaient debout grâce à la tension de la peau desséchée. Lorsque je tentai d’en sortir un de son box, il s’effrita et se métamorphosa en un petit tas de poussière. Aucun ne survécu à ma distraction. J’avais renforcé les portes afin qu’ils ne s’enfuissent plus.

D’ailleurs ne vaut-il pas mieux que j’oublie mon blog, que mes enfants. En parlant d’enfant. Il me semble qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma fille ainée.

Bon anniversaire ma fifille.

vendredi 14 octobre 2011

Les dangers du tire lait.

L’article qui suit, peut choquer des oreilles chastes. Pardon, vous n’écoutez pas, vous lisez. Je reprends. L’article qui suit, peut choquer des regards chastes. Certains mots et certaines situations pourraient même choquer DSK. Donc, personnes mineures et non perverses abstenez-vous.



Le message suivant est important, toutes interprétations ironiques mettraient la santé de nombreux pères en péril. Ce message est valable que si vos femmes utilisent un tire-lait électrique.
Il est  reconnu qu’une femme qui allaite n’est pas toujours disponible pour assouvir la libido de son compagnon.  Chez l’homme, une abstinence trop longue est synonyme d’un comportement aléatoire et limite pervers. L’actualité politique récente nous le démontre.
 Donc l’autre soir, ma femme ayant repoussé pour la énième fois mes faveurs. Ma testostérone a explosé les barrières que j’avais édifiées depuis de nombreuses années. J’ai dû me résoudre à utiliser un ersatz capable de m’amener au plaisir.
J’aurais pu utiliser la veuve poignet, mais une luxation de l’épaule droite et une tendinite au poignet ont condamné cette agréable gymnastique. Une seule solution honorable s’est présentée : je me suis rabattu sur le tire-lait électrique.
Sincèrement, c’était sympa. Repu de plaisir, j’ai voulu stopper l’appareil : impossible de l’arrêter et de le retirer. Imaginez le calvaire. J’ai demandé à Aso de me donner le mode d’emploi. Vous auriez vu ma tête lorsque j’ai lu la notice :
« Par mesure de sécurité et pour préserver la lubrification des pièces très fragile de l’appareil, l’arrêt ne pourra être obtenu que lorsque 20 cm3 de lait auront transité dans l’appareil »
Actuellement je suis exsangue et sous perfusion dans un lit d’hôpital.
 Les femmes utilisant un tire lait, planquez le, au cas où. Vos maris n’ont pas ma perversité, mais dans le doute écouter mes conseils.

Ps : j’ai un ami qui a commis la même erreur que la mienne, mais avec une trayeuse à vache. Elle était réglée sur quinze litres.

mercredi 12 octobre 2011

Elevage de poux (suite du message précédent)




Entre mes morpions et les nombreux poux que ma fille a ramené en fraude, notre appart ressemble plus à l’arche de Noé qu’à un logement.
J’ai eu l’idée du siècle : un élevage de poux. Comme vous l’avez lu dernièrement, j’ai dans une vie précédente travaillé dans les chevaux et ai pratiqué accessoirement l’élevage. J’ai donc une certaine compétence en la matière. D’autant plus que le curage des boxes des poux est largement moins laborieux.
J’ai donc confectionné des micros boxes. Comme litière, j’ai utilisé des cheveux broyés. Pour la nourriture, j’ai récolté mes pellicules qui sont très abondantes sur le cuir chevelu. Des squames recueillis sur les dermatoses servaient de compléments alimentaires.
Pour éviter la consanguinité, j’ai décidé de croiser les poux avec les morpions. Un apport de sang nouveau est toujours bénéfique pour toutes les races vivant sur la terre.  J’ai construit de nouveaux boxes. Les poils pubiens ont remplacé les cheveux pour la confection de la litière et les quelques dermites ont servi d’aliments.
Pourquoi créer un élevage de poux, alors que l’humanité cherche à s’en débarrasser ?
La première raison était sociétale. Nous vivons dans un monde où le communautarisme est en passe de devenir une institution. Cependant entre chaque communauté aucune passerelle n’existe. Dans ce désert communicatif, seules les mauvaises herbes telles que la haine arrivent à croitre.
Une séance d’épouillage entre des individus de différentes communautés permettrait la création d’un lien ténu qui se consoliderait au fil du temps.
Par exemple : une séance d’épouillage entre les membres d’une communauté black homosexuelle et les membres du klu klux klan favoriserait un rapprochement entre ces adeptes de philosophies de vie très éloignées.
La deuxième raison était plus matérialiste. Le but était de remplacer le taureau des corridas par des poux. La corrida, sera probablement un jour interdite. Tous les éleveurs, tous les toréros se retrouverons du jour au lendemain au chômage.
Actuellement il vaut mieux être un taureau de combat qu’un enfant somalien.
L’enfant somalien, ne mange pas tous les jours, meurt de faim, ou tombe sous les balles perdues, ou est estropié par des mines anti personnelles.
Le taureau de combat, mange à sa faim. Certains, c’est un fait, meurent épuisés sous la dague d’un toréro en rut. Cependant d’autres, restent en vie en tant que géniteur, et les vaches reproductrices ont une espérance de vie presque aussi élevée que des enfants des zones déshéritées.
Comme quoi, il vaut mieux être un taureau de combat en bonne santé, qu’un enfant malade dans le tiers monde. Les supporters et les protecteurs pour le taureau sont plus nombreux.
J’en reviens à mes poux qui grouillent dans le cuir chevelu. Pour compenser la fin des corridas, je pensais que le toréro serait heureux de continuer à donner la mort.
Une soucoupe, quelques poux en son milieu, le torero armé d’une aiguille à coudre l’enfoncerait comme une dague, sans prise de risque.  Les associations de défense des poux sont pour le moment inexistantes. Le temps qu’elles se créent, il aurait l’occasion de s’adonner à sa passion de la mise à mort.
Voilà les raisons, hors la passion de l’élevage qui sont responsables de ma nouvelle occupation.
J’allais oublier, des raisons pécuniaires en sont aussi la cause. Si la deuxième idée s’était réalisée, le prix du pou aurait subi une hausse conséquente. Actuellement sur le marché il ne vaut rien.

Malheureusement, malgré des soins attentifs, j’ai dû cesser mon activité. Le croisement entre les morpions et les poux n’a pas pris. Pire, ils se sont cherché des poux.
Les poux ne supportaient pas l’impudeur et la perversité des morpions, ils n’acceptaient pas, non plus le coté bestial et dépravé. Surtout que les poux sont les représentants de l’intelligence et de la morale. C’est le seul être au monde qui est au-dessus de notre propre intelligence. Il est même placé entre Dieu et l’homme. D’ailleurs ne serait-il pas un amplificateur des messages célestes. Et comme tout bon représentant de dieu, il extermine ceux qui n’ont pas la même conception divine que lui.
Depuis que j’ai la tête qui grouille de poux, j’ai de nombreuses visions et mes conversations avec Bernadette ne sont plus parasitées. (1)
Ce n’est pas tout, les poux sont incapables de vivre en dehors de leur piédestal humain. Bien que je me sois appliqué à reproduire le mieux possible leur éco système, ils n’ont pas survécu plus d’une semaine hors de ma tête. Seule, une minorité a survécu. Par contre les morpions sont tous décédés, exterminés par les représentants de l’intelligence.

PS : Pour l’instant notre adorable petite fille n’a pas ramené de poux. Cependant l’affichette du post précédent est réelle. Je n’ai pas non plus de morpion. Je précise car certaines personnes ont tendance à croire tout ce que j’écris.




Au mois de mai, j'ai eu de nombreuses conversations avec Bernadette.

mardi 11 octobre 2011

Halte aux poux !

A l’entrée de la classe, sur la vitre à droite de la porte, une affichette de soixante-sept centimètres sur soixante-trois centimètres, écrite avec un gros feutre rouge indélébile, stipule : Les poux sont de retour.
J’aurais aimé avoir plus de précisions. « Les poux sont de retour » est une formule passe partout, racoleuse, dans le style bandes annonces :
Le retour de l’inspecteur Harry, Alien le retour, le retour du roi…
Ou bien l’annonce de la réapparition d’une célébrité :
Zidane le retour, Johny le retour, Sarkozy le retour 3…
L’affiche ne précise pas si cette nouvelle est bonne ou mauvaise, pourtant je considère que mes connaissances en culture générale sont dans la moyenne française. Serait-ce le coté intello des professeurs des écoles qui leur interdirait de donner des explications rationnelles ? Heureusement, l’outil internet est présent, sinon j’aurais été dans l’obligation de questionner la maîtresse avec le risque de me chopper la honte de ma vie.
Le pou, d’après les informations que j’ai recueillies est un parasite qui aime vivre au contact de l’humain. De plus j’ai découvert que des produits existaient pour tenter de l’éradiquer. J’en ai conclu que la nouvelle était plutôt mauvaise.
Etant un père responsable, j’ai de suite fouillé ma fille afin de vérifier si elle n’avait pas ramené de poux à la maison. Parfois, les enfants sont incapables d’analyser leurs actions, et peuvent commettre des bêtises. J’ai regardé dans son cartable et dans ses poches. Rien, aucun animal n’a été surpris durant la fouille.
J’étais fier de l’honnêteté de ma fille.
 J’ai vanté les qualités de ma fille auprès d’autres parents qui m’ont regardé avec des yeux de merlan cuit au court bouillon. C’est moins gras que le merlan frit. Et ils se sont ouvertement foutus de ma gueule. Puis d’un air dédaigneux, m’ont dédaigné.
Dépité, je n’avais plus qu’un seul recours. J’ai pris rendez-vous avec la maitresse afin qu’elle m’explique le pourquoi du comment de l’affiche qui commençait à gâcher ma vie. Très posément, avec un regard humain, elle m’a exposé les raisons de la présence de l’affiche, et m’a dicté le comportement que nous devions adopter vis-à-vis des enfants.
Après ce cours magistral, Je suis devenu incollable sur les poux. Même, maintenant je sais qu’une colonie squatte mon entre-jambe depuis de nombreuses années.
Je viens de recevoir un commentaire. Ce n’est pas une colonie de poux, mais de morpions.

samedi 8 octobre 2011

Moniteurs d'équitation


En relisant l’article d’hier, j’ai relevé une atteinte à mon ancien métier. Oui, je me relis pour vérifier si des inepties n’auraient pas proliféré pendant la nuit. Cela arrive. Lorsque l’anticyclone des Açores se décentre sur la France, mon cerveau subit l’influence des hautes pressions, et accouche de n’importe quoi. Le plus étonnant dans l’histoire est que les hautes pressions, sous l’influence de certains patriotes nationalistes, sont reparties chez elles depuis plusieurs jours.
Des personnes prônent la reconduite à la frontière des gens de couleurs, même délavés. Sachez que… le terme « sachez » me rappelle une phrase que je devais répéter pour différencier les CH des S :
« Un sasseur chassant sassez sans son sien est un bon zasseur »
J’en reviens aux allergiques à l’étranger. Je n’ai rien contre vous, sachez-le ou, chassez-les. Une allergie est une maladie difficilement guérissable, et souvent, il faut se séparer des allergènes. Dans notre société occidentale, les allergies se développent de façon exponentielle, surtout chez nos gouvernants. Maintenant je comprends mieux les reconduites à la frontière systématique. Cependant, il ne faut pas croire que les reconduits ne nous en veulent pas. Au contraire, depuis quelques années, ils se vengent.
N’avez-vous jamais entendu parler du réchauffement climatique ? Bien-sûr que si. En avez-vous subit les conséquences, genre coup de soleil en Bretagne pendant les vacances d’été ? Non. A votre avis pourquoi ? Parce que la chaleur : les étrangers se la gardent. Et aussi parce que l’anticyclone des Açores en a marre de se faire reconduire.
J’ai encore dérivé. Normalement, avant chaque navigation, il est obligatoire de calculer sa dérive afin de la compenser en donnant un angle de barre de quelques degrés.
 J’en reviens, par quelques chemins détournés, à mon ancien métier que j’ai légèrement égratigné. Mea culpa. Ce n’est pas le métier que j’ai égratigné, ce sont les personnes qui l’exercent. Honte sur moi. Veuillez m’excuser, oh vous ! Humbles moniteurs d’équitations, qui passez la journée les pieds dans la sciure, ou dans le sable, ou dans les copeaux. J’en ai connu, des beaucoup plus pragmatiques qui passaient leur journée, le postérieur sur un tabouret de bar.
Vous qui, comme les vaches, regardez un train de cavaliers tourner autour de vous. Les trains seraient-ils plus intelligents que les cavaliers ? Les trains ont compris que tourner en rond n’amenait nulle part.
Vous qui êtes des pédagogues dans l’âme,  vous n’osez jamais lever le ton.
Vous qui êtes indifférents à la gente féminine : d’ailleurs, c’est un exploit lorsque l’on sait que soixante-dix pour cent des cavaliers sont des cavalières et que trente pour cent des cavalières sont des cavaliers.
Vous qui préférez manger un bon steak de vache qu’un délicieux rôti de cheval.
Vous qui rêvez de mettre un bouchon dans le cul d’un cheval afin qu’il arrête de chier.
Vous qui supportez les propriétaires à longueur de journée (Ce sont les pires. Je suis pour une reconduite à la frontière de tous les propriétaires, sauf ma mère parce que c’est ma maman).
Vous qui subissez le même jour, un contrôle vétérinaire, un contrôle de l’inspection du travail, un contrôle de la jeunesse et sport, et un contrôle de la mutualité agricole (Histoire vraie ! Je pense que le contrôle était dû à une dénonciation. Malheureusement pour le délateur, j’étais dans les clous).
Vous qui espérez trouver de l’or sous les pieds d’un cheval. Il n’y a que les maréchaux qui en trouvent. Mais en général, ils l’échangent contre leur santé.
Vous qui ne confondez pas obstacles et femmes.
Vous qui avez prononcé en dix ans cent trente mille fois les expressions : Talons bas, redresse-toi…
Vous qui rêvez d’un sol qui ne s’arrose jamais.
Vous qui haïssez les coins, car les copeaux s’y entassent.
Vous qui adorez la facture du vétérinaire.
Vous qui êtes fidèles dans l’âme… seulement dans l’âme.
Vous qui…
Je vous admire pour votre courage, et sincèrement je suis bien, là où je suis


jeudi 6 octobre 2011

Petite précision

En relisant les derniers articles, j’ai constaté que le sujet traité n’avait plus aucun rapport avec le thème du blog. Comment ai-je pu dériver ainsi ? Je n’ai pas de réponse à ma question et mon psychanalyste non plus.
Si, si. Avel Va, mon voilier, vient de me donner une réponse qui pourrait expliquer ce phénomène. Un objet flottant, quel qu’il soit, subit un jour ou l’autre une pression du vent et du courant qui modifie sa trajectoire initiale. Ce fait s’appelle la dérive. Ensuite il m’a dit :
- Tu n’es peut-être pas un marin extraordinaire, mais tu es un marin dans l’âme. Et un marin ne peut que dériver.
Je me sens mieux.
Cependant ces délires n’ont pas leur place sur les pages de ce Blog. Je suis donc dans l’obligation de créer un deuxième blog qui permettra à mon imagination de s’épanouir lamentablement.

Avertissement :
Ce blog est déconseillé aux personnes saines d’esprit et de corps, aux enfants sensibles et cruels, issus de parents d’origine auvergnate et dont le beau-père de la belle-mère est chinois de souche inuit ; aux génies de l’écriture et du style, aux représentants de la loi, aux moralistes, aux grenouilles de bénitiers, aux crapauds de tapis d’orient, aux nostalgiques de la répression de Charonne, aux communistes inscrit à l’UMP, aux nationalistes, aux poulets fermiers du Gers, aux libéraux sans morale, aux moraliste libéraux, au tétanos, au président et ses ouailles, aux moniteurs d’équitation porteurs d’œillères (très fréquents, surement une forme de mimétisme), aux mégalos, aux poètes, à ma femme et mes enfants afin qu’ils n’aient pas honte de leur père. 

mercredi 5 octobre 2011

Deuxième rentrée !

Après une absence due à des congés pris pour cause de beau temps, nous revoilà revenus dans notre lieu de résidence habituel. Les lessives, le ménage, la réadaptation aux rythmes scolaires m’ont empêché d’accéder à azerty.
L'eau à 30°, le soleil des tropiques,


nous ont permis

de goûter aux joies de la baignade.


et de profiter


des plaisirs


de la navigation !

Les vacances d’été prises en automne ont été bénéfiques pour toute la famille. Nous avons même gouté aux joies de la baignade.
Antonin a participé à sa première croisière. Une petite distance : quinze milles. Distance parfaite pour réhabituer Anneso qui n’avait pas navigué depuis l’année dernière. A l’aller, dans le but de nous rappeler qu’en mer rien n’est jamais certain, le brouillard s’est invité à notre croisière. Il nous a libérés juste à l’entrée du port de Fécamp. Au retour, le vent et le courant nous ont propulsés à vive allure. Nous avons effectué le trajet en à peine deux heures, sous un soleil des caraïbes.
Cette dernière nav a rappelé à la maman, que la voile effectuée dans de bonne condition avec des enfants en bas âge était aussi synonyme de plaisir. Du soleil, du vent, une mer plate et un temps de navigation suffisamment court pour que la plus grande ne se lasse pas.
Dans la région, le bassin de navigation ne se prête absolument pas à ce genre de croisière, et c’est bien dommage.